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Dans quelle mesure êtes-vous sûr de votre argent lorsque vous acceptez un prêt vendeur ? (Anglais Vendor Loan) Source: Dealmakers

Au moment de vendre votre entreprise, si vous acceptez un vendor loan, ou prêt vendeur, l’acheteur deviendra de facto le nouveau propriétaire à part entière, mais en contrepartie, vous ne percevrez pas le prix de vente total. Du moins, pas encore. Un prêt vendeur est parfois appelé prêt subordonné, car en cas de problèmes de remboursement par l’acheteur, il est « subordonné » aux créances de la banque. Vous serez donc le dernier en ligne si les choses tournent mal. En échange, vous bénéficiez d’un taux d’intérêt plus élevé, mais s’agit-il d’une décision judicieuse ?

La confiance est un élément primordial dans un processus de rachat. Il va de soi qu’une due diligence, ou vérification diligente, bien menée, permet de connaître les tenants et les aboutissants de l’entreprise dans quasiment tous les domaines. Cependant, une vente – et certainement dans le chef de l’acheteur et de la banque – va souvent de pair avec un minimum d’incertitude. C’est ce qu’il convient d’appeler le risque résiduel. Ou plus prosaïquement : les cadavres dans le placard. Un vendeur qui accepte un prêt vendeur notifie par la même occasion qu’il a pleinement confiance en l’acheteur et dans la transaction.
Cet argument a aussi toute son importance auprès de la banque : si l’acheteur sollicite un prêt, le financement de la reprise passera plus facilement s’il s’avère que le vendeur a un prêt subordonné. Vous, en votre qualité de vendeur, vous recevrez chaque année les intérêts convenus, mais pour le remboursement du capital, vous devrez attendre que l’acheteur ait rempli toutes ses obligations envers la banque. Un prêt vendeur ne vous oblige pas à conserver une activité dans votre entreprise après la vente, même si, dans la pratique, les deux vont souvent de pair.


Comment limiter vos risques ?


1. Examinez scrupuleusement le financement dès le départ
Précisément parce que votre prêt vendeur est « subordonné » au financement bancaire, il est très important que vous puissiez évaluer correctement vos « chances » de remboursement. Nous vous conseillons par conséquent d’analyser la solvabilité de l’acheteur et de faire examiner la structure de financement de l’opération. Cela vous permettra de savoir si, après le remboursement à la banque, il reste de la marge pour vous rembourser.
2. Prévoyez des garanties
Négociez avec l’acheteur et demandez si son banquier offre une caution. Vous pouvez également demander au vendeur de s’engager à titre personnel à rembourser la dette. Autre possibilité : un gage sur des actions ou des options.
3. Prenez des dispositions contractuelles
Dans le cas d’un prêt vendeur, on établit généralement un accord distinct. Celui-ci est repris dans les accords finaux de la transaction.

Prenez des dispositions de type :

  • pas de versement de dividendes émanant de la société holding
  • limitation des frais de gestion
  • interdiction d’aliéner des actifs importants
  • obligation de continuité normale des activités
  • demande de remboursement immédiat du prêt vendeur en cas de non-respect des accords

4. Remontez à bord
En votre qualité de vendeur, vous avez la possibilité d’envisager de faire partie de la nouvelle structure. Cela vous permet de conserver un œil sur l’aspect opérationnel, et vous avez aussi votre mot à dire par la voie d’une convention d’actionnaires. Une option consiste à lier le remboursement du prêt vendeur à la reprise définitive de vos dernières actions dans l’entreprise.

 

Contact Dealmakers
E-mail info@dealmakers.be
Site internet http://www.dealmakers.be

Dans quelle mesure êtes-vous sûr de votre argent lorsque vous acceptez un prêt vendeur ? (Anglais Vendor Loan) Source: Dealmakers