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Les problèmes à l’échelle planétaire impactent-ils la vente de votre entreprise ? (Source: Dealmakers)

Est-il judicieux de vendre mon entreprise maintenant ? Cette question revient sans cesse sur le tapis et plus particulièrement en période de crise. Au lendemain de la pandémie du coronavirus, nous sommes confrontés à une guerre, des prix de l’énergie démesurés, une spéculation sur les matières premières, une inflation galopante et une hausse des taux d’intérêt. Décidément, ce sont les tensions géopolitiques et les sinistres présages macroéconomiques qui dominent l’actualité. Mais quel en est l’impact sur (la vente de) votre entreprise ?


Allons droit au but. Il est évident que les conditions macroéconomiques affectent la vie quotidienne, mais il ne faut pas surestimer cet impact dans le contexte des PME. La motivation intrinsèque d’un propriétaire ou d’un dirigeant à mettre son entreprise en vente l’emporte largement sur la situation économique globale.
La succession et la poursuite de l’activité constituent de loin les principales raisons de vendre. Ce n’est pas tant la conjoncture économique, mais bien l’âge, la santé et – appelons un chat un chat – « la gnaque » qui sont les critères qui poussent les entrepreneurs à considérer la question de la succession.
Si on ne parvient pas à trouver de candidat adéquat au sein de la famille ou de la direction pour assurer la continuité, on recherche forcément le repreneur plus adéquat en dehors de l’entreprise.


Manque de combativité


Lorsqu’on a perdu la « gnaque », que la motivation est en berne, c’est un signal qu’il ne faut jamais négliger. Dans pareil cas, reporter la vente en raison de circonstances économiques externes ne représente que rarement, voire jamais, l’option la plus indiquée. En effet, la baisse de pugnacité risque de détruire de la valeur : les clients seront moins bien suivis, les prospects ne sont pas ou pas suffisamment exploités, des opportunités de marchés seront ratées…
La destruction de valeur est souvent plus importante que l’impact de la conjoncture économique. Dans un marché en constante évolution, il importe de garder le contrôle sur le timing. Si vous souhaitez exploiter les opportunités offertes par le mouvement de consolidation, vous feriez bien de ne pas confier le contrôle du processus de vente à des phénomènes aussi incontrôlables que la « conjoncture ».


Un regard critique


Même si les PME sont moins sensibles aux fluctuations macroéconomiques et que l’impact sur le nombre d’acquisitions est réduit, le secteur ressent néanmoins les effets de l’économie mondiale. Les acheteurs et les vendeurs feraient bien d’examiner de manière encore plus scrupuleuse les perspectives de bénéfices et les valorisations. Une des questions classiques est de savoir si l’entreprise est en mesure de répercuter sur les clients les coûts supplémentaires générés par l’inflation et l’indexation des salaires. Et pour ce qui concerne le financement, les banques ne se limitent pas à regarder les taux d’intérêt. 

DEALMAKERS
Koning Albert I-laan 64
1780 Wemmel

Personne à contacter pour Bruxelles et la Wallonie :
- Matthieu Geelhand

Dealmakers fait partie de Moore Belgium, un groupe de services financiers spécialisé dans l’audit, dans la comptabilité et les conseils fiscaux et juridiques .

Les problèmes à l’échelle planétaire impactent-ils la vente de votre entreprise ? (Source: Dealmakers)